Je cour, sans savoir ou aller. Cour alors que je ne me souviens quasiment pas du chemin, cour alors que je devrai être en répétition, cour alors qu'elle sort de l'hôpital aujourd'hui, cour pour ne pas la rater, cour pour la croiser, pour l'embrasser.
J'ai choisit un chemin, improbable,un chemin, du quel je ne verrai jamais l'arrivée. Un destin scellé, je connaissais notre date de fin. Tout ce que je pouvais encore changer, c'était la date du commencement. J'allais souffrir, j'allais pleurer. Suis - je fou ?
Devant ce bâtiment blanc cassé, je prend le temps de reprendre mon souffle, avant de reprendre ma course. J'entre dans le bâtiment, me dirige vers cette chambre, dont je connais le numéro par cœur.
Je ne prend même pas la peine de toquer. Je suis essoufflé, elle est debout, ces tuyaux reliant ses poumons à cette machine meurtrière n'étaient plus. Elle me regarde, surprise. Je m'approche d'elle, sans rien lui dire, l'agrippant de mes bras fins. Je la serre dans mes bras, surprise, elle finit par poser ses mains dans mon dos.
- Minhwan ? Me questionne-t-elle, un sourire aux lèvres.
Je ne répond pas, j'ai juste besoin de reprendre mon souffle, ma tête nichais sur son épaule, je ferme les yeux et respire lourdement. Alors, je reste là,un moment. Jusqu'à ce que ma respiration soit régulière,et enfin je recule ma tête et la regarde dans les yeux. Elle avait des yeux bleus. De si...Beaux yeux.
Je ne dis rien, je n'ai qu'une chose à faire. J'avance mon visage vers le sien, le plus près possible, jus-qu'entendre ses doux soupirs, et l'embrasse, comme jamais auparavant je n'avais embrasser quelqu'un. Elle ne proteste pas, et à même poser sa main sur mon cou. Je sent comme une vague de chaleur m'envahir, je suis...Heureux.
Je relâche notre étreinte, la regarde dans les yeux. Puis je prend la parole. Oui, je fais tout à l'envers.
- Je serai avec toi jusqu'au bout. Puisque je t'aime déjà.
- Tu sera mal ...
- Je le sais.
- Je passerai beaucoup de temps à l'hôpital.
- Je t'accompagnerai.
- Je vais cracher du sang.
- Je t'aiderai.
- Je vais te quitter.
- Je vivrais pour toi.
- Alors ... Tu es fou.
- C'est ce que je me disais, aussi.
Je lui ait sourit. Elle m'a embrasser. Je suis resté avec elle jusqu'au soir, ignorant appels et SMS. Elle me l'a reproché, et pourtant, j'ai continuer à lui sourire.
J'étais juste...fou. Fou d'elle, fou de cette amour, qui voit le jour...