[DEFI] Dis quelque chose !!!!! (2)

Titre : Dis quelque chose !!!!! (2)
Auteur : michi
Pairing : Alee / ChangMin
Genre : Romance, suspence
Classement : [R]
Lenght : OS
Crédits : re-dédicace à Alee !!! XD ChangMin ne m'appartient toujours pas ... dommage !! MDR
Note de l'Auteur : voilà l'OS qui met en scène la suite des avantures de Alee et ChangMin.... Alee, c'est uniquement pour toi cette fin spéciale, alors savoure !! XD
les autres lectrices, bah profitez juste de mes délirs pour Alee !!! PTDR


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[1 an et 2 mois plus tard]



Nous allons nous marier. C'est officiel !! je suis folle de joie. Je n'arrive pas à m'arrêter de sautiller de partout. Je suis une pile électrique !!!

Nan mais vous réalisez ??!!! je me marie avec ChangMin !!!!!!!!!!!
cette page ne serait pas assez grande pour contenir toute mon excitation. Je tourne, je vire, je cours depuis ce matin. Je ne me suis pas reposée une seule microseconde depuis que je suis debout. J'ai tout vérifié, et tout revérifié. Maintenant, je suis devant la porte de la mairie, au bras de mon père, et j'attends que ce soit mon tour d'entrer. J'ai encore du mal à ne pas sourire comme une imbécile. Le bonheur, ça rend vraiment con.

Ça y est. Je suis rentrée. Tout le monde me regarde : je suis la mariée, oui c'est moi, c'est moi qui vais épouser ChangMin, moi, moi, MOI !!!
Alee, calme toi. Tu vas finir par marcher sur le bas de ta robe. Concentre toi, ma fille. Je me focalise donc sur mes pieds, de manière à ne pas tomber, et m'étaler de tout mon long au beau milieu des gens, rassemblés ici pour me voir épouser ChangMin.

Je suis devant lui. Je le contemple quelques secondes. Il resplendit dans son costume blanc immaculé, son sourire fait fondre mon cœur. Je l'aime tellement …. Je me place à son côté gauche, et lui envoie un sourire comme on les fait plus sur le marché. Le mien, il est à ma sauce, artisanal, quoi. Je me concentre sur les paroles du Maire. Prenez soin de votre aimée, chérissez là, et patati et patata, bon, et la question fatidique, alors ??
je prends mon mal en patience, et me noie dans mon bonheur en zappant complètement le discours rasoir du maire.
Soudain, je lève le nez. Un silence d'outre-tombe résonne dans mes oreilles. Je regarde autour de moi à la dérobée : merde!! en fait c'est mon tour !!! j'ai loupé la partie question !!!
je fais comme si la réflexion était d'une profondeur infinie, et je regarde intensément ChangMin, dont la mine inquiète me donne envie d'exploser de rire. Son regard me hurle : « dis quelques chose !!!! ». Je le fixe, donc, et je déclare d'une voix faussement sereine et assurée :

A – oui, je le veux.

Je perçoit un soupir soulagé dans toute l'assemblée. Les flashs crépitent. Eh oui, la presse est là !!! tu parles, leur idole préférée, à savoir mon fiancé, se marie. Ils n'allaient pas laisser passer une info aussi importante, et ne pas venir à la cérémonie !!! je zappe les journaliste, et reporte mon regard sur les lèvres du prêtre. C'est au tour de ChangMin de répondre :

C - ….... oui, je jure de t'aimer pour l'éternité.
A – ooooooh !!! comme c'est trop mignon !!! fais-je, émue, le regard mouillé par des larmes de bonheur.

Et je pique du nez dans mon bouquet de fleur bleue, sous le regard scandalisé du Maire. Quelle impolitesse, doit-il penser ….. je retiens un éclat de rire. Mon visage doit être rouge écrevisse, à force de retenir mon rire. À mon plus grand soulagement, j'entends enfin la phrase qui me délivre :

M – je vous déclare Mari et Femme, unis pas les liens du mariage. Vous pouvez embrasser la mariée.

Je ne me le fais pas dire deux fois, et saute au cou de mon mari. On s'embrasse dans une fougue incontrôlée et débordante. Ça y est !!!!! enfin!!! ChangMin est mon époux, mon mari, mon amant, mon aimé, mon conjoint, mon mec, quoi !!!! on n'en finit plus de s'embrasser. Des rires et des raclements de gorge scandalisés nous ramènent sur terre. On va embrasser les joues fripées des ancêtres, serrer les mains des amis lointains de nos parents respectifs, faire la conversation à des gens que l'on découvre sur l'instant, à savoir toute la flopée de pseudo-journalistes qui cherchent le moindre scoop à se mettre sous la dents pour en faire la une des choux gras. Les truc habituels, quoi ….

Nous sommes enfin en comité restreint, et c'est l'heure du Pot Pourri. Je riffougne d'excitation. Et d'appréhension, aussi …. quand je penche mon visage au dessus du pot de chambre, je fronce le nez et fais la grimasse du siècle quand je vois le mélange qu'on est censés avaler. On dirait de la colle à tapisserie mélangée à du gel pour cheveux, et du PQ, le tout assaisonné de moutarde et de ketchup. Je me retourne vers Min, dégoutée.

A – on va pas avaler ça quand même !!!!
C – bah faut croire que si ….

il se plie en deux devant ma tronche démoralisée.

C – allez, ma chérie, quand faut y aller, faut y aller !!!

et on l'a fait. On a avalé la mixture. J'en ai encore des frissons de dégout. Les gens présents étaient morts de rire. Je te les aurais badigeonnés de ce truc, si j'en avais eu la possibilité, je me serais pas gênée !!!
enfin bon, passons. Maintenant, je suis seule avec Min. Et rien que la perspective de cette Nuit de Noces me fais des frissons dans le dos. Je me glisse comme un chat derrière lui, et l'enlace par derrière, en glissant mes mains avides sous sa chemise. Sentir son corps ferme et musclé sous mes doigts est tellement agréable …. je me retrouve soudain assise sur ses genoux, dans l'étau de ses bras puissants, à sa merci. Il me regarde, et essaye de traverser le tissus fin et léger de ma nuisette de ses yeux. Je laisse échapper un petit rire, et effleure amoureusement la peau de son torse nu. Il frissonne de plaisir. Je n'ai pas le temps de régir que je suis déjà allongée sur le lit, étendue sous ses yeux avides, en son pouvoir. Je m'étire langoureusement, de façon à exciter son appétit. Ça marche, puisqu'il ôte de suite son boxer et viens m'enlever mon unique vêtement de soie. Je suis nue devant lui, à lui toute entière. Il reste quelques secondes à me contempler, sans me toucher. Puis lentement, il viens au dessus de moi, et dépose ses lèvres chaudes sur mon ventre. Je me tends.

C – détends toi, ma chérie, maintenant, on est rien que toi et moi......

Min pose ses mains tendres sur mon corps, et me caresse, m'effleure, fait monter mon désir. Je gémis sous ses mains. Ses lèvres mordillent ma peau, quelque soit l'endroit. Son souffle caresse mon cou, son corps pèse sur le mien. Il se presse contre moi, et fait se toucher nos peaux. La sienne est douce et chaude. Ce contact m'électrise. J'ai envie de le prendre. Mes mains veulent se poser dans le creux de son dos, mais Min saisit mes poignets, et les immobilise au dessus de ma tête. Je suis entièrement à sa merci, et il en profite. De sa bouche, il embrasse ma poitrine, de ses mains il explore mon corps, il me caresse encore. Je n'en peux plus de ces préliminaires magiques : je veux trouver le Satori.

A – Min …. je t'aime …. je te veux …..
C – chtttt..... profite, ma chérie. Profite....
A – Min …. je t'aime.....

Min vient me souffler au creux de l'oreille des mots doux, des promesses de plaisir et de volupté. Il joint le geste à la parole, et se fait plus pressant sur mon corps. Je sens son désir qui devient pressant. Je sens tout de lui. Son corps et collé contre le mien, je peux sentir son intimité qui se fait insistante. Je le stimule encore plus avec mes caresses bien placées. Avec délicatesse, mais avec passion, il s'insère en moi. Je le sens à l'intérieur de mon corps, qui bouge et fait des allers-retours. La sensation est grisante et étourdissante. C'est vraiment jouissif. L'harmonie de nos corps est parfaite. Min se frotte contre moi, il me prends contre lui, et soude nos corps ensemble. Je le sens se déverser en moi. Je n'en peux plus de tant de plaisir. Je sens mon corps s'arquer, et se presser contre celui de Min. ses mains baladeuses font exploser mon plaisir. Je gémis à m'en fendre la gorge. Je suis épuisée. Et pourtant, à cet instant, je suis la plus heureuse des femmes sur cette Terre.
Min se retire, et reste allongé sur moi, appuyé sur un de ses coudes, l'autre mains en profitant pour effleurer ma peau luisante de sueur. Ma respiration saccadée résonne à l'unisson avec la sienne. Il me dévore des yeux, ce que je fais en retour.

A – Min ….. c'était ….. la plus belle journée de ma vie.
C – Alee …. tu es la plus belle femme et la seule de ma vie.
A - ….. je t'aime …. tellement ….. si fort ….. fais-je, au bord des larmes.
C – si tu savais ce qui résonne en moi à ce moment …. c'est plus fort que toutes les lignes à haute tension de Tokyo, murmure-t-il contre la peau de ma poitrine, tout en l'effleurant de ses lèvres.

Son souffle est comme une caresse, léger.

C – Alee …. je t'aime ….

je l'embrasse légèrement. Les mots sont si pauvres, pour exprimer un tel sentiment. Un regard en dit bien plus.
Au bout d'un moment, je sens mes yeux se fermer tous seuls. Min me fait un sourire attendrit.

C – dors, Alee …. désormais, je veillerai sur tes nuits, et ce, jusqu'à la fin.
A – tu va être épuisé …. au bout …. de quelques …. années ….......

je m'endors avant d'avoir pu finir ma phrase.


[point de vue de ChangMin]


Alee vient de s'endormir contre moi. Je la regarde. Elle est tellement belle, couchée ainsi contre mon corps, nue, innocente.... ce qu'elle vient de me dire, je ne suis pas d'accord. Elle ne sait pas à quel point je l'aime. Je le sens au plus profond de ma chair. Mon amour pour elle est presque physique, tellement il est puissant. Je ne peux plus me passer d'elle. Maintenant que nous sommes mari et femme, je ressens encore plus ce désir de faire ma vie avec elle. Je veux la chérir. Je veux élever nos enfants. Je veux vieillir avec elle. Je veux vivre ma passion avec elle, je veux vivre ma vie à ses côtés.
Je caresse son ventre à la peau tendre. Ce ventre qui, dans quelques temps, portera notre enfant, je l'espère. Je pose ma tête sur ses cheveux. Leur odeur me berce. Je m'endors au rythme de son souffle régulier.


[…] => 5 à 6 semaines plus tard


A – Min !!!
C – quoi ? Qu'est-ce qu'il y a, ma chérie ?
A – Min, je …. je me sens pas bien !!
C – tu veux que j'appelle un médecin ? Tu as besoin de quelque chose ?
A – attends, je …. toilettes !!!!

et je cours m'enfermer dans les WC. J'entends Min arriver en courant, et se jeter contre la porte des cabinets.

C – Alee, ça va ?! T'es sûre que tu veux pas de médecin ?!

Je ne réponds rien, et me recroqueville sur le sol, adossée au mur, comme si j'avais le mal de mer. Je me sens de plus en plus mal. Soudain, je vomi dans la cuvette. Pourtant, je n'ai pas beaucoup mangé, ce midi. Une fois les indésirables éjectés, mon corps cesse de se défendre, et le mal de mer se retire. Je me sens tout à coup libérée. J'ai à peine le temps de me lever et de poser la main sur la poignée, que le malaise me reprend. Je reste penchée au dessus de la cuvette, un moment après la nouvelle crise, par sécurité. Et je reste conne, au dessus de mes toilettes, alors qu'une idée vient de faire tilt dans ma tête. Mais c'est bien sûr !!! nan, dites moi que c'est ça, dites moi que c'est ça !!!!
je sors précipitamment des WC, et cours jusqu'à la salle de bain, Min sur les talon, encore plus inquiet que moi.

C – Alee !! tu es toute pâle ! T'es vraiment sûre que tu veux pas de médecin ? Je t'ai entendue , tu te sens vraiment mal !!
A – chéri, laisse moi juste 4 seconde, le temps de vérifier un truc.
C – mais tu vas bien, hein ? T'es sûre ?
A – mais oui, mon chéri, t'inquiète pas pour si peu, le rassurai-je en lui passant la main sur la joue, le cœur battant.

Je me précipite sur le tiroir du meuble de la salle d'eau, et saisis ce que je cherche. Puis je retourne m'enfermer dans les chiottes. Je défais l'emballage, et baisse mon pantalon. Je fais le test de grossesse. Et une fois rhabillée, je passe les 5 minutes les plus stressantes de ma vie. Je n'ose pas regarder le bâtonnet. Je tremble d'appréhension. Je prends finalement mon courage à 2 mains, e pose mes yeux sur le test.

A – oh mon dieu.

Je tombe assise sur la cuvette, assommée par ce que ça signifie. Des larmes coulent de mes yeux, inconsciemment. Je me mets à pleurer.

A – Min.
C – Alee, pourquoi tu pleures ?! Qu'est-ce que tu as, à la fin ?! Dis moi, bon sang !! hurle-t-il à travers la porte.
A – Min !!!
C – Alee !! ouvre moi !! je t'en supplie !!

avec difficulté, je tends le bras et ouvre le verrou. Changmin déboule dans les toilettes, et me découvre avachie sur le sol, en larmes, les poings serrés et le visage pâle.

C – Alee …. mais tu as vu dans quel état tu es ? Viens par ici, ma douce, ma tendre petite fille.

Il me prend dans ses bras, et m'emmène sur le canapé du salon. Celui là même où nous passions des heures à se chatouiller et à se serrer l'un contre l'autre.

C – chérie, dis moi ce qui va pas. Tu sais que tu peux tout me dire, hein ?
A – Min …
C – oui ?

Je lui tends le test de grossesse que je serrais dans ma main.

C – Alee … c'est un test de grossesse, ça. Qu'est-ce que tu …..............Alee …..........ne me dis pas que …....... attends …... tu ….... un …..... non !!!!!
A – Min …....... j'attends un bébé.
C – un …. !!!!!
A – enfin je crois que oui.
C – nom de …... je vais être ….. papa ???!!!!
A – faut croire que oui …...
C – pas possible. ….... c'est tout simplement incroyable.
A – Min ….. c'est juste la nature.
C – c'est aussi mon plus grand souhait qui se réalise. Alee ….

il me saisi le visage avec sa main, et plonge son regard dans le mien :

C – Alee ….. tu vas être maman.
A – je ….. maman …..
C – Alee ….. je suis l'homme le plus heureux du monde.
A – Chéri ….. je t'aime.


7 mois et demi plus tard :




? - OUINNNNNNNNNN !!!!!!
Infirmière – et voilà le petit bout de chou que voici !!! madame, félicitation !!!!
A – Alors …. c'est …. un garçon …. ou une fille ?
Infirmière – c'est une fille, madame, une jolie petite friponne!
C – ça y est, ma chérie, tu es maman !!!
A – et toi tu es un grand gamin …. j'ai peine à croire que tu sois papa, maintenant ….
C – je suis le père de notre enfant, ma puce.
A – je peux l'avoir, s'il vous plait ?
Infirmière – mais bien sûr ! Si le père veut bien venir couper le cordon.

Je regarde Changmin couper maladroitement le cordon ombilical de notre fille. Je laisse échapper un petit rire, malgré ma fatigue. Le tableau de mon aimé, avec notre fille dans ses bras me gonfle le cœur de fierté. J'ai mis au monde un enfant. Que j'ai eut avec Changmin, l'homme de ma vie. J'ai fondé une famille. Mes larmes coulent toutes seules quand Min me remet notre bébé dans les bras.

A – coucou ma petite Kim ….